Le
JSN est allé rencontrer la directrice de l'école Sainte Thérèse
d'Avila afin d'en savoir plus sur le métier de directrice d'école.
JSN :
Avant d’être directrice, qu’avez-vous fait comme métier ?
Clémence
Lepicard : A l’origine je suis professeur des écoles depuis
2004. J’ai été huit ans maîtresse à Maromme et je connaissais
la directrice de cette école. C’est ce qui m’a donné envie de
faire le métier de directrice.
J’ai
donc effectué un stage pour voir si cela me plaisait et je suis
devenue directrice de l’établissement Sainte Thérèse d’Avila.
Je suis toujours maîtresse en « Grande Section – CP »,
en plus de la fonction de directrice.
JSN :
Depuis combien de temps êtes-vous directrice ?
CL :
Je suis arrivée dans cet établissement en Septembre 2012. C’est
donc ma 6ème rentrée à l’école Sainte Thérèse.
JSN :
Qu'est-ce qu’une journée de directrice ? Les journées sont
elles toutes les même ?
CL :
Non il
n’y a pas de journée modèle et chaque jour est différent. On
ne sait pas trop comment va se dérouler la journée.
Il y a des journées où
je suis à la fois directrice et à la fois maîtresse, c’est là
que je consacre tout mon temps à mes élèves. S’il y a des
urgences ou des appels à passer, je le fais en temps de pause
et pour les rendez-vous je m’en occupe le soir, après
ma journée de classe. Le
jeudi, je ne suis que directrice et c’est Emmanuelle
qui me remplace et s’occupe des élèves. Le matin, j’accueille
les parents au portail. Je prends les rendez-vous que les parents me
demandent.
Tous les quinze jours, j’ai une réunion avec Monsieur Tamarelle
car c’est lui qui est le coordinateur des trois établissements,
pour
parler des portes ouvertes… des choses concernant la direction. Je
prends le temps de passer dans les classes et de voir le personnel.
Il y a aussi du travail administratif, classer des dossiers, rédiger
des circulaires, remplir des
papiers que le rectorat demande.
JSN :
Pourquoi avez vous voulu être directrice ?
CL :
Quand
j’étais professeure des écoles, je ne me suis pas dit
que j’allais être directrice. C’est
quelque chose qui se réfléchit
avec le temps. Quand j’ai commencé ma carrière en tant que
professeur,
la directrice étais une amie et du coup,
nous
avons pu échanger sur la façon de faire.
Ça m’a donné
envie de devenir directrice.
J’ai donc fait un stage d’une semaine pour
savoir si cela me plaisait et à
la fin de ce stage, j’ai rédigé une lettre de motivation.
Ensuite, j’ai attendu d’ être contactée par l’évêque et le
directeur du Diocésain. A ce moment, on m’a proposé deux
établissements ayant besoin d’une nouvelle direction et j’ai
choisi l’école de Bois-Guillaume.
JSN :
De
quoi vous occupez-vous
dans votre établissement?
CL :
Dans
l’établisement, nous
nous occupons
des
projets pédagogiques, de tout ce qui est financier, mais
aussi du personnel : Christophe (le cuisinier), Nathalie,
Marilène
(surveillante), Karine Bellière, Agnès
Martin,
Anne Démoulin, Clémence
Lepicard… ( professeurs). Nous nous occupons également des
matériaux scolaires,
des travaux à faire et de la pastorale.
JSN :
Aimez-vous votre métier ?
CL :
C’est un métier qui est très prenant mais c’est passionnant car
aucune journée n’est identique. Aucune journée n’est identique
car il n’y a pas de routine ; et on est sans cesse contraint
de se remettre en question. Ce qui me plaît, c’est le travail en
équipe, un des mes aspects préférés : partager avec les
maîtresses, construire des projets, rencontrer les familles, …
parce que c’est moi qui suis la première personne à rencontrer
les familles lors de leur demande pour entrer dans notre
établissement. Il y a donc de belles et riches rencontres. Ce métier
est riche. J’ai la responsabilité de faire exister l’école, et
exister avec une équipe. Je délègue et je fais confiance à mes
collègues. Alors, j’aime beaucoup ce que je fais !
JSN :
Combien gérez-vous d’enfants ?
Notre
école est spéciale, car il y a un jardin d’enfants. Quand je suis
arrivée, ce projet avait été très bien préparé par M.
Tamarelle. Il y a eu les travaux dans la foulée.
Notre
Jardin d’enfants accueille 27 enfants, des bambins de 2 à 3 ans.
Et il y a aussi 167 écoliers à l’école STA. Et, à mon arrivée,
il y en avait environ 98.
JSN :
Et à Saint-Victrice ?
Il
y a 222 élèves, cette année.
JSN :
Quelle est votre passion dans la vie ?
J’apprécie
particulièrement la lecture. Ca permet de s’évader et de changer
d’univers, le soir avant de dormir, d’oublier aussi l’école,
de temps en temps. J’ai fait beaucoup de natation, de randonnée
quand j’étais plus jeune. Et, depuis 5 mois, je suis maman d’une
petite Albane. Je lui consacre beaucoup de temps.Et c’est
important !
JSN :
Avez-vous un goût particulier ?
La
lecture, une fois encore. Et les balades, dans la nature, si possible
en famille.
JSN :
Quel est le point fort de votre école ?
On
m’avait dit que c’était une école très familiale. Et ça reste
vrai. On s’y sent bien ; chaque famille fait partie de
l’identité de l’école. Les familles se connaissent, partagent
volontiers des moments ensemble, et sont attachées à ce qu’on les
inclue dans la vie de l’école. Notre APEL est très investi, plein
de projets, très attaché à l’école. Notre Jardin d’enfants
est une grande singularité : nous sommes seuls à en proposer
un dans le département. C’est la porte d’entrée dans l’école.
C’est un peu comme une crèche, pour « grands »
de 2 ans. Le but est de faire la passerelle et d’accompagner la
famille dans la scolarisation de ses enfants.
Du
coup, chaque membre de l’équipe est très investi dans le projet
de l’école : chacun y a sa place ! Le but : que
chacun se sente bien à l’école. Les parents aident beaucoup pour
la préparation du Marché de l’Avent.
Autre
caractéristique ; toutes nos classes sont à double niveau ;
ça crée de l’entre-aide, et chacun se sent à sa place. Avec 6
classes en tout, mais cette année il y a 5 double niveaux (seule la
Petite section est à niveau simple).
Merci
de m’avoir sollicitée pour cet entretien. J’en ai été ravie.
Emilie
LAULHE, Faustine KERJEAN, Alexandrine LEGER
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