lundi 4 juin 2018

Prix des ados à Deauville, par Yéléna



Le vendredi 13 avril 2018, près de 1800 collégiens et lycéens se sont rendus à Deauville pour fêter la remise du prix des Ados dans le cadre du Festival du Livre et de la Musique de Deauville. Notre école a participé à cette cérémonie, nous avons dû lire les quatre livres finalistes et les noter pour élire le meilleur. Une récompense était attribuée au vainqueur.

Pourquoi proposer un tel festival à des ados ? On peut se demander en quoi une cérémonie de remise de trophée littéraire comme celle de Deauville peut développer leur goût culturel ?

Notre collège a participé à ce festival. Nous avons été informés de notre participation début novembre. Nous disposions de cinq mois pour lire les quatre livres. Le fait d’être « obligé » de lire les quatre livres m’a permis de me confronter à différents genres littéraires : le roman policier (Stabat Murder), une fiction autobiographique (Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri), un roman historique (Révoltées), une BD (Lady Sir). Mon goût m’aurait porté naturellement vers la biographie. Ce genre me plait car j’aime comparer ma vie à celle de personnes qui ont vraiment existé.
Ce n’est pas la même chose quand c’est un personnage inventé. Toutes les décisions que peut prendre un personnage n’ont pas de conséquences réelles. Tout reste imaginé. Paradoxalement, j’ai préféré le roman historique.

Lire ces quatre livres nous a permis d’aborder des thèmes variés, des supports différents, certains parlant plus à l’un qu’aux autres. Cela nous a fait connaître la littérature contemporaine.
Dans « Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri » David Lelait-Helo aborde la question de la construction de soi de l’enfance à l’adolescence. Quel est notre idéal, notre rêve?

Stabat Murder nous entraine dans un univers où l’horreur et la passion se mêlent.

Révoltées nous emmène au coeur de la Révolution Russe en octobre 1917 avec une jeune femme Tatiana, qui hésite entre sa passion pour le théâtre et les convictions de sa soeur devenue révolutionnaire.

Lady Sir raconte la naissance d’un disque, fruit de la rencontre d’un chanteur et d’une comédienne.

Le point commun de ces livres est le goût pour la musique : classique, rock, variété et les poèmes.

On apprend grâce à ce concours à juger une oeuvre littéraire : la critiquer, l’analyser. Une grille de lecture nous avait été donnée au début de session de lecture. Elle permet de débattre entre élèves ayant lu le même ouvrage, d’en parler, d’expliquer, d’exposer ses convictions, d’échanger ses points de vue et de partager.

La rencontre avec les auteurs

Les auteurs finalistes étaient présents sur scène et se sont livrés à plusieurs exercices : questions du public, interview, musique et discussions sur les livres.

Lors des interviews, j’ai mieux compris la genèse des histoires, d’où venait leur inspiration. Comment travaillaient-ils ?

Je me suis rendu compte que les écrivains étaient des gens comme les autres. Ils sont très abordables. On a pu leur poser des questions, dialoguer avec eux tout à fait naturellement.

Par exemple, lors de l’interview de l’auteur de Révoltées, nous avons appris que les personnages étaient le fruit de l’imagination de l’auteur qu’ils n’étaient pas réels alors que la fin du livre (l’annexe : photo, glossaire) nous laissait présager de l’existence réelle de ces personnages.
Cela en a surpris plus d’un, j’en ai même été très déçue pour ma part. Car en lisant le glossaire j’ai eu un sentiment de satisfaction. Le fait de savoir que les personnages avaient réellement existé, étaient génial, cela apportait un petit plus au livre.

Lors de la cérémonie chaque interview était suivie d’un morceau de musique qui avait un lien direct avec les livres. Cela m’a fait connaître des musiques que je n’avais jamais entendues.


En conclusion, cette cérémonie de trophée littéraire pour ado nous a permis de développer notre goût culturel à la fois pour les livres mais aussi pour la musique. Par contre, il nous faudra l’entretenir car s’il n’y a pas de continuité, cela n’aura finalement pas servi à grand chose.

Yéléna LANGEVIN (3A)

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